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Les carottes sont cuites !

Bien.

Derrière ce titre révélateur se cache bien des choses, évidemment.

Et la nouvelle claque reçue hier sur les marchés ne laisse rien présager de bon pour la suite des événements.

Aussi, j’aurais pu choisir n’importe quel sous-jacent mais je me suis légitimement penché sur la très nette lanterne rouge du CAC en clôture hier soir : il s’agit donc du spécialiste en semi-conducteurs STMicroelectronics, ou STM pour les intimes.

En effet, avec une chute de plus de 13% hier, on peut dire que c’est une belle claque pour le fabricant de micro-processeurs, qui ne présentait déjà pas une configuration graphique très réjouissante. Je vous invite d’ailleurs à voir la pertinence en la matière de mon ancienne analyse sur cette valeur ; analyse qui date d’octobre 2010, qui s’est avérée fort pertinente, et que vous retrouverez en cliquant ici.

Avant d’entrer dans la partie qui m’intéresse et qui reste ma spécialité, je me devais de vous retransmettre ici cet extrait de mes confrères de l’AOF : « STMicroelectronics a essuyé une perte nette de 176 millions de dollars ou 20 cents par action au premier trimestre, contre un bénéfice net de 170 millions de dollars ou 19 cents par action après dilution au premier trimestre 2011. Le fabricant de semi-conducteurs avait averti, il y a deux semaines, avoir été condamné à verser 59 millions de dollars à NXP Semiconductors en raison d’un litige. Hors cette sanction et éléments exceptionnels, le groupe a enregistré une perte de 14 cents par action, à comparer avec un bénéfice par action de 20 cents, un an plus tôt.

Le chiffre d’affaires a reculé de 8% par rapport au quatrième trimestre à 2,02 milliards de dollars, tandis que sa marge brute est ressortie à 29,6%. « Les pertes enregistrées dans le segment des produits pour téléphones cellulaires (Wireless) ont une fois de plus pesé sur nos résultats trimestriels », a commenté Carlo Bozotti, PDG de STMicroelectronics. ST-Ericsson a publié une perte opérationnelle, hors éléments exceptionnels, de 297 millions de dollars, contre une perte de 149 millions de dollars au premier trimestre 2011. Son chiffre d’affaires a chuté de 34,7% à 290 millions de dollars. Pour le deuxième trimestre 2012, la société table sur une progression du chiffre d’affaires d’environ 7,5% par rapport au premier trimestre, à plus ou moins 3 points de pourcentage près. La marge brute devrait, elle, s’établir autour de 34,4%, à plus ou moins 1,5 point de pourcentage. »

Après les chiffres, place aux images…

 

Une configuration baissière sans appel !

 

Ce graphique nous montre principalement deux choses :

  • D’abord, que depuis son sommet historique de février 2000, la valeur est entrée dans une nette tendance baissière dont elle semble incapable de se sortir ; preuve en est même le respect scrupuleux du fort overlap d’octobre 2002 qui n’a su être dépassé lors de la tentative de reprise de mars 2011.
  • Ensuite et enfin, que dans la configuration du graphique lui-même, les phases de rebond sont toujours bien plus poussives que les phases de chute qui leur succèdent, comme on vient d’ailleurs de le vérifier ces derniers jours.

Quel est donc notre pronostic ?

Sans écarter un léger rebond initial (histoire de digérer la dégringolade abyssale), et tant que la première résistance clé des 5,20 n’est pas nettement dépassée, une poursuite de la forte chute est attendue en direction des prochains objectifs de support situés sur les paliers des 2,90€ (plus-bas de mars 2009) puis jusqu’aux 2,20€ en extension – ce dernier niveau correspondant en effet au swing-move (projection à 100%) de la dernière vague de baisse).

Alternativement en revanche, le net passage au-dessus des 5,20€ pourrait conduire à un nouveau test de la fameuse forte oblique de résistance baissière en place depuis novembre 2002 et qui passerait alors autour des 7,50€.

Que faire en termes de gestion/stratégie ?

Dois-je encore vous l’apprendre ?

Il existe en effet un produit permettant de profiter de la baisse comme de la hausse de certains sous-jacents. Ce produit n’est autre que le turbo, produit à effet de levier sur lequel je me suis spécialisé. Et il existe bien évidemment de nombreux turbos Put sur la valeur STM chez la plupart des émetteurs. Et le rebond actuel pourrait d’ailleurs bientôt offrir de très bons nouveaux points d’entrée.

Voici d’ailleurs le bilan provisoire de notre formule Classic sur ce début d’exercice 2012 :

Aussi, si vous souhaitez profiter de nos recommandations et bénéficier vous aussi d’un effet de levier intéressant, n’hésitez pas à lire notre brochure détaillée afin de bien vous renseigner (notamment sur les risques encourus) et, qui sait par la suite, à nous rejoindre en cliquant ici.

A bon entendeur…

Marc Dagher

www.daghertrading.com

https://www.dtexpert.com

 

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