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SPECIAL ACTIONS – Tesla : Quand il y a de l’électricité dans l’air !

Contrairement aux idées reçues, la société n’a pas été créée dès l’origine par Elon Musk, mais par deux ingénieurs, Martin Eberhard et Marc Tarpenning durant l’année 2003 ; ils furent alors rejoints l’année suivante par Elon Musk.

Le nom de l’entreprise rend hommage au scientifique Nikola Tesla. Ce groupe d’ingénieurs désiraient prouver qu’il était possible de rouler à bord d’un véhicule électrique sans faire de compromis et que les véhicules électriques pouvaient être plus performants, plus rapides et plus agréables à conduire que les véhicules à combustion classiques.

Aujourd’hui, Tesla construit des véhicules 100% électriques, mais également des solutions extensibles de production et de stockage d’énergie nouvelle génération. Pour Tesla, au plus vite l’humanité s’affranchira des énergies fossiles au profit d’énergies renouvelables, au mieux le monde se portera.

Histoire de la société : les étapes du développement

En 2008 d’abord, c’est la production du premier véhicule : le Tesla Roadster, une voiture sportive qui embarque une batterie et un groupe motopropulseur électrique totalement révolutionnaires. La production 2008 et 2009 représentait environ 1000 véhicules.

Tesla suscite l’intérêt du grand public lors de son premier salon en Europe à Monaco. La société devient championne du monde des constructeurs FIA des énergies alternatives catégorie III3 en 2013. Elle crée une division Tesla Energy Group chargée de la conception et de la production des systèmes de stockage énergétique équipant les véhicules Tesla, mais aussi de la commercialisation de cette technologie à des partenaires comme Daimler en Allemagne ou Toyota au Japon.

Tesla a par la suite intégralement mis au point, la toute première berline haut de gamme 100% électrique : la Model S. Celle-ci est devenue depuis la meilleure de sa catégorie, toutes classes confondues. Combinant performances, sécurité et efficacité, la Model S a révolutionné la perception du véhicule du 21ème siècle, en offrant la plus grande autonomie disponible sur un véhicule électrique avec une accélération record de 0 à 100 km/h en 2,28 secondes.

En 2015, Tesla étend sa gamme avec le Model X, le SUV le plus sûr, le plus rapide et le plus polyvalent de l’histoire. Cependant, au deuxième trimestre 2015, malgré des records de 507 voitures électriques vendues sur la même période – soit une hausse de 52% – Tesla est déficitaire. Sa perte nette atteint 184 millions de dollars.

En 2016, Tesla dévoile le Model  3, un véhicule électrique abordable et de grande série dont la production a débuté en 2017. Peu après, Tesla présente son fameux camion le Tesla Semi. Ce dernier a été conçu pour faire économiser à ses propriétaires au moins 200.000 dollars sur plus d’un million de miles parcourus, rien qu’en dépenses de carburant.

En juin 2016, Tesla annonce l’acquisition de SolarCity, en situation financière difficile, pour 2,6 milliards de dollars, mais aussi l’acquisition de la firme allemande d’ingénierie Grohmann Engineering, dans le but d’augmenter sa capacité de production, notamment grâce à l’automatisation. En juillet 2016, Elon Musk dévoile son Master Plan Part 2 pour l’avenir de Tesla Motors. Il consiste en la conception de camions destinés au fret, de véhicules censés remplacer les bus urbains et d’un réseau de voitures autonomes utilisables à la demande.

Les véhicules Tesla sont produits dans une usine située à Fremont, en Californie, où sont également fabriqués la grande majorité des composants. Poursuivant le développement de sa gamme, Tesla a pour objectif d’accroître sa production pour atteindre 500.000 véhicules en 2018.

Pour mettre en place un écosystème énergétique durable, Tesla produit également un éventail unique de solutions énergétiques. Le Powerwall, le Powerpack et le Solar Roof permettent aux particuliers et aux professionnels de maîtriser leur production, leur stockage et leur consommation d’énergie renouvelable. Afin de soutenir ses gammes automobiles et énergétiques, Tesla lance la Gigafactory 1 : une usine créée pour réduire de manière significative le coût des cellules.

A travers son innovation, Tesla continue d’offrir des produits de plus en plus abordables et accessibles au plus grand nombre, accélérant ainsi le développement du transport propre et de la production d’énergie renouvelable.

 

Tesla en quelques chiffres…

Le CA par activité se répartit comme suit :

  1. Vente de véhicules automobiles (79,8%).
  2. Location de véhicules (10,9%).
  3. Prestations de services (6,7%) : notamment prestations de maintenance et de réparation. Par ailleurs, le groupe développe une activité de vente de composants de groupes motopropulseurs pour véhicules électriques.
  4. Vente de systèmes de génération et de stockage d’énergie (2,6%).

Au quatrième trimestre 2017, Tesla a annoncé une perte nette de 675,4 millions de dollars, soit 4,01 dollars par action, contre 121,3 millions de dollars, soit 78 cents par action, un an auparavant. Son chiffre d’affaires est toutefois ressorti en hausse avec 3,29 milliards de dollars, contre 2,28 milliards un an plus tôt.

Enfin, Tesla a un Z-Score (outil permettant de mesurer la sécurité financière d’une entreprise) de 1,26 et toute entreprise ayant un score en-dessous de 1,8 est considérée comme étant en détresse par beaucoup d’investisseurs.

Selon une analyse réalisée par Bloomberg, Tesla a brûlé environ 8.000 dollars de liquidités par minute sur les douze derniers mois. Ramené à l’heure, cela représente 480.000 dollars, tandis que sur une année, on atteint 4,2 milliards de dollars. À ce rythme, la société aura épuisé toutes ses réserves financières le 6 août prochain, c’est-à-dire dans 5 mois !

 Selon John Thompson, directeur des investissements chez Vilas Capital Management, « L’entreprise ne peut survivre pendant les 12 mois à venir, sans avoir accès à des capitaux des banques de Wall Street ou d’investisseurs privés. Nous estimons que Tesla aurait besoin d’environ 8 milliards dans les huit mois à venir pour combler ses pertes d’exploitation, ses dépenses en capital, ses dettes qui arrivent à échéance et les besoins en fonds de roulement ».

Enfin les problèmes liés à la production du Model 3, l’entreprise produirait seulement 881 voiture par semaine, alors qu’en juillet 2017, l’entreprise avait avancé qu’elle produirait 5.000 unités par semaine d’ici fin 2017.

Pour combler ses pertes de liquidés, Tesla a un dernier atout avec la stratégie de précommandes qui consiste à obtenir des avances sur trésorerie grâce aux acomptes versés par les clients pour les nouveaux modèles Roadster et poids-lourds électriques Tesla Semi.

Maintenant, intéressons-nous comme à l’accoutumée à la partie technique et observons le graphique de l’entreprise pionnière d’Elon Musk.

 

Une tendance haussière mais qui reste fragilisée !

Que voit-on sur ce graphique de long terme ?

D’abord, sur ce graphique en données journalières, on constate que le titre évolue dans une tendance haussière. Tesla a été introduite en bourse en juin 2010 au prix de 17 dollars, le plus haut historique à 387 dollars date de juin 2017 soit une progression de + 2.176% en 7 ans !

Depuis son plus haut historique le titre évolue au sein d’un canal descendant, cependant à l’intérieur dudit canal un overlap se situe à 290 dollars. Les prix sont venus casser l’overlap et risque donc de venir prendre appui sur le bas du canal et l’oblique haussière de février 2016.

Enfin, le RSI vient d’entrer dans sa zone de survente ce qui indique une force du mouvement baissier pour le moment.

Pronostic & stratégie :

Le titre Tesla continue de chuter en bourse et connait une phase difficile à cause des difficultés de mise en production de son Model 3, des craintes sur la nécessité de trouver de nouveaux fonds pour combler ses dépenses et aussi d’une enquête à la suite d’un accident mortel avec l’un de ses véhicules.

A court terme, d’un point de vue technique la stratégie sur le titre est baissière. En effet, les prix sont venus tester l’oblique haussière de février 2016 à 245 dollars. Une cassure de celle-ci entraînerait de nouveaux plus bas avec un premier objectif de 220 dollars et un second de 200 dollars si le titre venait enfoncer d’autres supports techniques.

A moyen terme, le titre va devoir s’affranchir à nouveau de l’overlap à 290 dollars pour repartir à la hausse avec comme prochaine résistance 350 dollars

 

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A bon entendeur…

Marc Dagher, avec l’aide de Joris Zanna

www.dtexpert.com

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