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TROU D’AIR SUR LA CRYPTOSPHERE : BULLE OU CORRECTION ?

Assis devant son ordinateur, le 31 octobre 2008, un mystérieux personnage clique sur sa souris. Il vient de publier « le Livre Blanc » sur le réseau Internet. Ce petit livre qui explique les bases et le fonctionnement d’une toute nouvelle monnaie, le Bitcoin, va révolutionner le monde de la finance et plus largement notre société. Actif jusqu’en 2010, cette personne connue sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto, disparait sans plus jamais donner signe de vie. Cette nouvelle monnaie virtuelle est alors laissée pour compte, à la dérive, aux grés des décisions des investisseurs, de ceux qui voient en lui un potentiel avant-gardiste…

Tout portait à croire que le Bitcoin allait disparaitre naturellement, délaissé de tous, et pourtant son ascension aura, à ce jour, été fulgurante. Tout un écosystème se construit autour de cette cryptomonnaie pionnière, le sujet attire toujours de plus en plus d’attention, et treize ans plus tard, le 10 novembre 2021, le Bitcoin atteint son plus-haut historique (ATH, ou All-Time High, en version originale) à 68.989,61 dollars. Seulement, depuis cet ATH – venu de surcroît tout juste dépassé le précédent du 14 avril 2021) le Bitcoin, et dans son sillage de nombreuses autres cryptomonnaies, n’ont fait que corriger avec une baisse pour le Bitcoin de plus de 40% depuis novembre 2021.

Pour quelles raisons les cryptomonnaies ne cessent de reculer ? A quoi doit-on s’attendre pour 2022 ? Doit-on craindre une bulle ou assistons-nous à une simple consolidation ?

LE BITCOIN RETOMBE SOUS LES 40.000 DOLLARS, MAIS POUR QUELLE RAISON ?

Né de l’esprit de Satoshi Nakamoto et théorisé dans son livre, le bitcoin (BTC) se développe pas à pas.  Le premier bitcoin est miné le 3 janvier 2009 et la première transaction a lieu neuf jours plus tard. Il faut attendre le mois d’octobre pour observer une première estimation du bitcoin. A ce stade, un BTC vaut 0,00071 euro. Le premier achat avec en BTC est effectué le 21 mai 2010, 10.000 BTC contre 2 pizzas. Ramené à aujourd’hui, ces deux pizzas auraient couté plus de 385 millions de dollars ! En 2011, le bitcoin atteint la parité avec le dollar puis, quelques jours plus tard, avec l’euro. C’est alors le début de l’escalade, 28 euros le bitcoin en 2011, puis 1.000 euros en 2017, 16.650 euros en 2020 pour finir à son plus-haut historique en novembre 2021.

Cependant depuis ce plus-haut, le bitcoin ne fait que de corriger. Ce recul s’explique de différentes manières. Tout d’abord, il faut savoir que les cryptomonnaies suivent ce qu’on appelle des phases. Pendant un certain temps, celles-ci peuvent opérer une croissance mais arrivé à un certain stade, elles semblent taper sur un plafond de verre. Ce sommet illustre le fait que de nombreux investisseurs ont fixé un ordre de vente pour prendre des bénéfices. Ces ordres de vente sont très souvent basés sur des modèles utilisés et développés par les traders. Du fait du nombre important d’ordres passés, le prix chute. Seulement, l’ensemble des cryptomonnaies sont extrêmement corrélées au bitcoin, au point que celui-ci est devenu comme une ligne directrice pour toutes. Ainsi, le bitcoin a entrainé dans sa chute l’ensemble du secteur crypto. Finalement, lorsque les vendeurs s’essoufflent, les acheteurs reprennent le dessus, souvent sur des supports clés et les prix repartent alors à la hausse. Néanmoins, la stabilisation du bitcoin ne s’est pas opérée et celui-ci a continué de chuter car des facteurs conjoncturels sont entrés en jeu, notamment les décisions de la Fed, qui ont beaucoup chahuté le secteur technologique.

Un deuxième point sur lequel il faut se pencher pour comprendre la baisse du bitcoin, et plus largement celle des cryptomonnaies, est le lien entre l’inflation et la politique de resserrement de la banque centrale américaine. En effet, nombres d’actifs dont le bitcoin, ont été galvanisé par la politique monétaire accommodante de nombreuses banques centrales et donc d’une forte quantité de liquidités. Cette politique est une des causes de l’inflation qui a atteint des sommets en 2021 dans beaucoup de pays du monde. Face à cette montée de l’inflation, certains investisseurs se sont alors tournés vers le bitcoin comme « valeur refuge ». Cependant, l’inflation qui était considérée comme passagère pour beaucoup d’économistes, va finalement se poursuivre jusqu’en 2023 selon certaines études. La Fed a donc pris le choix dans un premier temps en novembre dernier de réduire sa politique de QE (quantitative easing) puis, en début d’année 2022, de remonter ses taux directeurs. Ces actions, venant de la plus importante banque centrale au monde, sonnent la fin pour les investisseurs de « l’argent facile » et induisent par conséquent davantage de prudence, d’où entre autres la baisse du cours du BTC.

Une autre cause de la baisse du bitcoin vient d’Asie centrale. Rien au départ ne permettait de prédire que la baisse du bitcoin pourrait être liée aux troublent d’un pays comme le Kazakhstan. Le premier week-end de janvier en effet, le pays subit une hausse du gaz naturel liquéfié (GNL). Les citoyens font alors entendre leur colère en commençant à manifester d’abord contre la hausse des prix, mais très vite également en raison de nombreux problèmes sociaux. Les manifestations ont alors dégénéré et le pays est entré dans une période instable. Mardi 5 janvier, le pays a alors coupé son réseau Internet et le bitcoin est alors passé de 46.000 à 42.000 dollars en quelques jours. Il faut savoir que le Kazakhstan, depuis que la Chine a interdit le minage de cryptomonnaies, est devenu le deuxième pays, après les États-Unis, producteur de BTC. Produire du bitcoin veut dire que le pays fournit, selon un article du journal La Croix, 18% du hashrate « taux de hachage » de la puissance de calcul mondiale utilisée pour miner des BTC. Pourquoi le Kazakhstan ? Les mineurs ont accès à une électricité peu chère pour alimenter leurs ordinateurs gourmands en énergie et le climat permet de refroidir facilement les immenses hangars de minage. C’est donc à la suite de cette coupure du réseau Internet par le gouvernement que la blockchain Bitcoin a été impactée. « Pas d’Internet, donc pas de minage », a lâché le 5 janvier sur Twitter Didar Bekbau, le cofondateur de Xive, une société impliquée dans la construction de « fermes » de cryptomonnaies au Kazakhstan.

Pour finir et pour couronner le tout, la banque centrale de Russie a surpris en annonçant qu’elle voulait interdire à la fois l’usage bancaire et le minage des cryptomonnaies. Le journal Les Numériques écrit : « L’institution invoque principalement trois raisons : conserver sa souveraineté monétaire, assurer sa stabilité financière et protéger le bien-être des citoyens. La Russie, comme de nombreux autres pays, émet des craintes relatives à l’essor de cryptomonnaies très volatiles qui échappent aux contrôles traditionnels des systèmes financiers. Le pays redoute notamment que les cryptos soient utilisées pour blanchir de l’argent et financer le terrorisme ». Néanmoins, on peut espérer que la banque centrale russe fasse marche arrière ou assouplisse ses intentions à la suite des déclarations de Vladimir Poutine qui assure que la Russie a des « avantages compétitifs » dans le mining du bitcoin. Et pour cause, le pays est le troisième au monde en termes d’hashrate.

QUELLES PERSPECTIVES POUR 2022 ?

L’exercice 2022 démarre difficilement en général, et pour la cryptosphère en particulier. Faut-il s’en inquiéter ou bien assistons-nous à une baisse comme le bitcoin en a déjà traversée ?

L’année 2021 a été pour les cryptomonnaies très mouvementée. Nouveau record, entrée d’institutionnels comme MicroStrategy, Tesla ou encore Galaxy Digital, cotation de la plateforme d’échange Coinbase à la bourse américaine, premier ETF bitcoin, création de services cryptos par les grandes banques américaines, boom des NFT, arrivée du Metavers, le BTC comme monnaie ayant cours légal au Salvador… sont autant d’avancées pour l’écosystème crypto. D’un autre côté, plusieurs états voient d’un mauvais œil cet effervescence autour de ces monnaies virtuelles. Certains interdisent tout bonnement leur utilisation comme la Chine, d’autres tentent de développer par l’intermédiaire de leur banque centrale un substitut (Monnaie Numérique de Banque Centrale) et d’autres enfin tentent de réguler tant bien que mal l’écosystème.

L’adoption par le Salvador du bitcoin comme monnaie légale ouvre la voie à une adoption généralisée, dans les années futures, dans plusieurs pays. Un rapport de KPMG écrit : « La Ley Bitcoin, promulguée le 7 septembre 2021, permet aux salvadoriens d’utiliser le bitcoin, au même titre que le dollar, pour l’achat de biens et services, le versement des salaires ou bien encore le paiement des impôts (…) Lors de ses dernières communications, le Président Nayob Bukele déclarait que 5 millions de salvadoriens avaient ouvert un wallet bitcoin, alors que le nombre de personnes bancarisées est de 1,7 million. Ainsi, le bitcoin a réussi à financiariser presque trois fois plus de personnes que le secteur bancaire, et à permettre aux habitants d’échanger de la valeur autrement qu’avec le dollar, dans un contexte où le pays a abandonné sa monnaie locale au profit de celle des États-Unis en 2001, le rendant dépendant de la politique monétaire américaine ».

A l’image du Salvador, des pays encore en voie de développement et financièrement dépendants d’une monnaie étrangère pourraient voir le BTC comme un moyen de se protéger contre l’inflation, des différences de changes, d’un accès pour beaucoup de personnes au paiement en ligne et l’ouverture d’un « compte bancaire » (favoriser l’inclusion financière).

Le play-to-earn est un autre point qui risque, en 2022, de pousser les cryptos vers le haut. Le play-to-earn fait partie du secteur des jeux vidéo. Le principe est simple, les joueurs s’affrontent en ligne et les gagnants récupèrent une récompense qui devient un véritable revenu pour certains d’entre eux. Sorare, qui est le plus gros jeu de crypto du moment, attire énormément de joueurs et a dernièrement battu un record avec une vente d’un joueur de foot (en virtuel) pour 609.000 euros. Quand on pense que le secteur du jeu vidéo est estimé à 300 milliards de dollars dans le monde en 2020, il est facilement envisageable de voir le play-to-earn tirer un maximum de profit dans les années futures en intégrant tous les concepts d’un bon jeu vidéo.

Enfin, l’adoption des cryptos comme moyen de paiement pour le grand public devrait normalement évoluer positivement. Un article de Coinbase écrit : « 60% des banques désirent avoir plus de clients qui investissent dans les cryptomonnaies. Le 29 janvier, American Banker a publié les conclusions de son étude qui présente les prédictions de 153 cadres bancaires supérieurs d’institutions financières régionales et mondiales. Les résultats de l’enquête indiquent que 44% des cadres bancaires prévoient d’offrir un certain type d’assistance aux clients en matière de cryptomonnaies d’ici la fin de l’année ». Seul bémol pour les cryptos, une possible législation précipitée, par les gouvernements, pourrait fragiliser l’écosystème et le mener à sa perte. On peut penser par exemple dernièrement à la Corée du Sud qui a interdit les retraits vers les portefeuilles externes non vérifiés. Cela remet en cause le principe même de décentralisation et de liberté des cryptomonnaies.

LES CRYPTOMONNAIES : UNE BULLE POTENTIELLE ?

Le 10 août 1995, le journal Les Echos titrait : « États-Unis : Netscape fait une entrée triomphale en Bourse. Avec une première cotation à 153% au-dessus du prix d’offre, l’introduction en Bourse de Netscape, un éditeur spécialisé sur Internet, est un extraordinaire succès ». Cet évènement est considéré comme le début symbolique de ce qu’on appelle la bulle Internet. S’en suit une période de cinq ans, où les investisseurs vont faire la chasse aux start-ups à haut rendement potentiel. Le marché est en exubérance et celui-ci finit par craquer le 13 mars 2000 avec la chute du Nasdaq qui plonge de manière brutale. Selon le site Internet epargne.ooreka.fr : « il faudra 15 ans au Nasdaq pour retrouver son niveau d’avant l’éclatement de la bulle en clôturant à 5.000 points en mars 2015 ».

Selon certains spécialistes des cryptomonnaies, l’évolution impressionnante qu’ont subi celles-ci serait similaire à la bulle Internet des années 2000, mais d’autres assurent que non. Le président de Payne Capital Management a déclaré : « L’une des plus grosses bulles de tous les temps, le marché des cryptos devient un casino de plus en plus gros, lorsque la bulle éclatera ce sera moche ». Pour étayer ses propos, ce spécialiste et beaucoup d’autres arguent que le bitcoin et la plupart des cryptomonnaies se basent sur l’idée de la rareté. A terme, il y aura 21 millions de BTC environ. Seulement cette rareté est virtuelle et ne se rattache par à la réalité comme l’or qui lui sera, quoi qu’il arrive, toujours présent, échangeable, transportable et stockable.

Un autre point mis en avant est le fait qu’actuellement la cryptosphère est un monde purement spéculatif, selon ces spécialistes. La valeur totale accordée à ces monnaies virtuelles, plus de 2.000 milliards de dollars, ne repose pas sur un projet réel, sur une valeur intrinsèque. Il est possible de faire le parallèle avec l’entreprise de voitures électriques Tesla qui depuis quelques temps augmente très rapidement en valeur boursière. Le journal Aleteia écrit : « la capitalisation du constructeur Tesla, 1.000 milliards de dollars, cent fois plus que le groupe Renault qui, lui, produit avec son partenaire Nissan presque huit fois plus de voitures ». Le fait que Tesla soit précurseur dans la construction de batteries et d’un système technologique connecté intégré à ses voitures justifie-t-il l’envolée du cours de son action ? On comprend que certains se posent la question…

On peut lire dans le journal Les Echos : « Si vous aviez acheté l’équivalent de 100 dollars de Bitcoins en 2011, à l’heure où j’écris ces lignes, vous seriez en possession de près de 6 millions de dollars. Une jolie plus-value de 60.000% ! Très peu d’actifs peuvent se vanter d’avoir connu une telle croissance dans l’histoire de l’humanité ». Pourtant, pour beaucoup, l’idée d’une bulle sur le marché des cryptos est à écarter. Notre société serait en effet actuellement en train de rentrer dans un nouveau modèle et donc un nouveau monde financier. A terme, un grand nombre de transactions se feront de manière virtuelle en utilisant une nouvelle monnaie qu’on qualifie de cryptographie (les cryptomonnaies). Lorsque la première monnaie crédible de ce type est apparue, le Bitcoin, celle-ci avait pour but de, selon le journal Les Echos : « s’émanciper de la centralisation monétaire des états afin de créer une monnaie saine, totalement décentralisée et non sujette aux caprices politiques des banques centrales ». Un écosystème s’est alors créé autour de ces caractéristiques et on peut dire maintenant que beaucoup de personnes croient en ce projet, que ce soient de simples particuliers, des multinationales comme Meta Platforms (anciennement Facebook) ou encore des États comme le Salvador.  Ces monnaies virtuelles reposent donc aujourd’hui sur des projets concrets, réels, qui ajoutent de la plus-value à la société. On peut penser qu’une tendance de fond, la décentralisation, est en marche et que le projet est maintenant devenu trop gros pour sombrer (« too big to fail »).

Pour conclure, les cryptomonnaies sont certainement, qu’on le veuille ou non, le monde de demain. A l’image d’Internet, ce nouveau moyen de paiement va ouvrir de nombreuses portes et permettre de nombreuses avancées technologiques dans de nombreux secteurs. Après plus de treize ans, les cryptos ont traversé de nombreuses péripéties et su les vaincre pour devenir incontournables de nos jours.

Lorsque Satoshi Nakamoto a cliqué sur sa souris ce 31 octobre 2008, lui-même ne savait sûrement pas que ce qu’il venait de réaliser entraînerait une révolution financière mondiale…

D’un point de vue technique :

  • BTC/USD

Entre février et mai derniers, les cours du Bitcoin ont marqué un retournement important, après avoir validé coup sur coup la cassure d’un wedge (biseau) et un rounding top, inscrivant un sommet historique juste sous les 65.000$. Cette forte correction a vu les prix revenir sous les 29.000$, là où ils ont finalement trouvé un seuil de soutien majeur. L’intensité du rebond initié sur ce palier laissait entrevoir un nouvel optimisme, mais les cours ont du mal à marquer une nouvelle accélération. Aussi, le passage sous les 40.000$ est de mauvais augure pour le Bitcoin, qui devrait alors retomber sur le seuil de support majeur des 29.000$ dans un premier temps. Alternativement, la franche cassure des 67.000$ validera une accélération vers l’objectif psychologique des 100.000$. Scénario à confirmer toutefois sur le dépassement de la résistance intermédiaire sur les 50.000$.

  • ETH/USD

C’est en mai dernier que les cours de l’Ethereum ont marqué sommet historique autour des 4.380$ avant de laisser place à une forte correction qui a vu les prix revenir sous les 1.750 dollars, là où ils ont finalement trouvé un seuil de soutien majeur. L’intensité du rebond initié sur ce palier laissait entrevoir un nouvel optimisme, mais les choses semblent s’assombrir pour le moment. Aussi, tant que le nouveau point pivot des 3.000$ ne sera pas dépassé, l’Ethereum devrait retomber sur le seuil de support clé des 1.750$, en amont d’un retour sur l’overlap des 1.420$ en dernier rideau. Alternativement, au-dessus des 3.000$ on privilégiera une reprise haussière vers les 5.000$ en amont d’une accélération vers l’objectif suivant des 7.000$. Scénario à confirmer toutefois au-dessus des 4.000$ intermédiaires.

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