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SPECIAL SECTEUR – Tourisme : les ravages de la crise sanitaire seront-ils surmontables ?  

Voyager est une des façons de rencontrer des étrangers et d’explorer de nouveaux endroits si le parcours est exempt de maladie, de crimes ou de catastrophes. Cependant, la plupart du temps, avec le savoir-faire adéquat, les risques peuvent être minimisés ou atténués.

 

 

Parmi ces situations, les épidémies et les pandémies sont les plus contraignantes pour les voyageurs. Non seulement les voyageurs mais aussi les autres personnes qu’ils contactent pendant le voyage sont en danger. Ainsi, les passagers jouent un rôle important dans le transfert des épidémies ou des pandémies d’un endroit à l’autre ce qui impacte fortement l’industrie entière du tourisme. Aujourd’hui, avec l’émergence du Covid-19, le monde s’est focalisé sur ce virus.

 

L’économie du tourisme

Alors que le Covid-19 continue sa progression, l’économie du tourisme a été sévèrement touchée par la pandémie et particulièrement par les mesures adoptées afin d’endiguer le virus. Selon différents scénarios, l’économie internationale du tourisme pourrait se contracter de 60% à 80% en 2020. Le Baromètre OMT du tourisme mondial fait également état d’une baisse de 70% des arrivées de touristes internationaux au cours des huit premiers mois de 2020.

Juillet et août, les deux mois traditionnellement les plus chargés de l’année, enregistrent respectivement une diminution des touristes internationaux de 81% et 79%. Fin août, l’OMT constatait même 700 millions de touristes en moins par rapport à la même période en 2019.

Par région, l’Asie et le Pacifique, premières à subir l’impact de la pandémie, ont connu une diminution de 79% des arrivées entre janvier et août 2020. L’Afrique et le Moyen-Orient ont tous deux enregistré une baisse de 69% au cours de la même période, tandis que l’Europe et les Amériques ont connu une baisse de respectivement 68% et 65%. « Cette baisse sans précédent a des conséquences sociales et économiques dramatiques et met en danger des millions d’emplois et d’innombrables entreprises », a averti Zurab Pololikashvili, le Secrétaire général de l’OMT.

En effet, le tourisme stimule le développement régional et participe directement à la création de nombreux emplois et entreprises ce qui permet de faire vivre maintes populations locales. La contribution directe du tourisme aux économies de l’OCDE s’élève en moyenne à 4,4% du PIB et à 21,5% des exportations de services. La faible affluence des touristes se traduit par des pertes de 730 milliards de dollars de recettes. Ces pertes représentent huit fois celles enregistrées pendant la crise économique et financière mondiale de 2009.

 

Le Secrétaire général de l’OMT a déclaré que « l’effondrement du tourisme international met en danger les moyens d’existence de millions et de millions de personnes, notamment dans les pays en développement. Les gouvernements de toutes les régions du monde ont une double responsabilité : donner la priorité à la santé publique tout en protégeant aussi l’emploi et l’activité d’entreprise. »

 

L’impact sur l’emploi

La crise met en péril des millions d’emplois dans le secteur du tourisme. Le tourisme est l’un des principaux créateurs d’emploi et peut offrir un volume important de débouchés aux travailleurs peu qualifiés ainsi qu’aux plus qualifiés. Aussi, ce secteur est un secteur à forte intensité de main-d’œuvre qui représente en moyenne 6,9% de l’emploi dans les pays de l’OCDE.

Selon l’OIT (Organisation Internationale du Travail), les sous-secteurs de l’hébergement et des services de restauration emploient à eux seuls 144 millions de travailleurs dans le monde, dont environ 30% dans de petites entreprises touristiques de 2 à 9 salariés.

Avec une perte potentielle de 197,5 millions d’emplois, le World Travel and Tourism Councilou WTTC (Conseil mondial du voyage et du tourisme) estime que jusqu’à 60% des emplois dans le secteur du tourisme seraient menacés à l’échelle mondiale. The European Commission Joint Research Centre prévoit pour 2020 qu’entre 6,6 et 11,7 millions d’emplois dans les entreprises opérant ou dépendantes d’activités liées au tourisme pourraient être menacés de réduction du temps de travail ou de pertes permanentes dans l’Union Européenne représentant entre 3,2% et 5,6% de la population active totale.

Les destinations touristiques présentent souvent les parts les plus élevées d’emplois potentiellement menacés. Des années de travail pour développer des destinations touristiques fortes et dynamiques ont été bouleversées en une fraction de seconde, et l’écosystème touristique, auparavant déjà fragmenté, s’en trouve encore plus fracturé. Les régions les plus sévèrement touchées comprennent des destinations européennes telles que les îles Ioniennes en Grèce, les îles Baléares et Canaries en Espagne, ainsi que la région de l’Algarve au Portugal. En Amérique du Nord, le Nevada (avec Las Vegas), Hawaï et la Floride se distinguent comme les États potentiellement les plus touchés, tandis qu’en Corée, Jeju-do est la région la plus exposée.

Enfin, plus susceptibles d’être employés dans des micros ou petites entreprises touristiques, les femmes, les jeunes, les communautés rurales, les populations autochtones et les travailleurs informels sont touchés de manière disproportionnée par la perte d’emploi.

Cependant, l’ampleur de ces pertes d’emplois n’est pas encore apparente, car les aides gouvernementales ont protégé les travailleurs de l’impact total de la pandémie, mais la crainte d’une bombe à retardement ne peut être exclue.

 

Les aides gouvernementales

Avec un poids dans le PIB de près de 9% et près de 2 millions d’emplois directs et indirects, le tourisme est une filière essentielle de l’économie française.

Pour soutenir les acteurs de cette économie, Bpifrance et la Banque des Territoires, avec l’aide des Ministères de l’Économie et des Finances et de l’Action et des Comptes Publics, et les Régions de France, ont développé un « Plan de Relance Tourisme » pour permettre aux entreprises touchées de bénéficier d’une aide qui a pour ambition de toucher plus de 9.000 acteurs du secteur.

  • Bpifrance

 Bpifrance intervient en financement de la filière, d’une part, et en fonds propres et quasi fonds propres, d’autre part, auprès des exploitants touristiques, des TPE aux grandes entreprises cotées.

 

  • La Banque des Territoires

 La Banque des Territoires intervient en fonds propres et en dette à long terme dans les projets immobiliers et d’infrastructures, mais aussi au capital des sociétés de la filière ayant un fort caractère territorial et/ou public.

Enfin, divers fonds de solidarité sont aussi mis à disposition des entreprises des secteurs fortement impactés par la crise du coronavirus.

Partout dans le monde, différents plans de relance du tourisme sont mis en place. En Nouvelle-Zélande par exemple, un plan de relance du tourisme de 400 millions NZD (dollars néo-zélandais) complète les mesures d’intervention générales et aide les entreprises touristiques à se tourner vers le marché intérieur alors que le tourisme international n’est pas possible. Il prévoit également un soutien au tourisme maori, la protection des atouts touristiques stratégiques et des mesures visant à assurer la viabilité à long terme du secteur. Le Royaume-Uni quant à lui a mis en place un fonds d’urgence de 1,3 million de GBP (livres sterling) pour soutenir les organisations locales de gestion des destinations touristiques pendant la crise.

 

Rebond de la demande internationale

Les perspectives pour le tourisme sont particulièrement incertaines, et la reprise dépendra des conséquences interdépendantes de la crise économique et sanitaire. Les conditions sanitaires se baseront sur l’évolution de la pandémie, de la disponibilité d’un vaccin et de la levée des restrictions de voyage. Les conditions économiques, quant à elle, se porteront sur la survie des entreprises, de la capacité à répondre à la demande, des répercussions sur la confiance des consommateurs, et de l’évolution de l’économie en général.

 

Source : https://www.unwto.org/fr/tourisme-covid-19

 

Le secteur du tourisme est très fragmenté et diversifié, et la crise actuelle met en évidence les fragilités de l’écosystème du tourisme. Certaines branches du secteur ont été plus touchées que d’autres. Les hôtels, les restaurants et les attractions touristiques ont su reprendre leurs activités dans de nombreux pays, mais les nouveaux protocoles sanitaires signifient que ces entreprises fonctionnent avec une capacité limitée. Lesdits protocoles sanitaires et les mesures de confinement évoluent en fonction de la situation, parfois à brève échéance ce qui crée des complications pour le fonctionnement des entreprises (annulations de dernière minute, réserves de stock achetées à l’avance). D’autres parties du secteur n’ont pas encore été réouvertes, du moins dans une mesure significative. Le réseau aérien international reste en grande partie au sol, tandis que l’activité du tourisme de « réunions, congrès, conventions et voyages de gratification » aussi appelée MICE (« Meetings, Incentive, Conferences and Events ») est minime.

L’ampleur mondiale et la durée prolongée de la crise, l’incertitude permanente et les liens entre l’économie et la santé font que cette crise ne ressemble à aucun autre choc subi par le système touristique.

Par conséquent, les attentes ont été maintes fois revues à la baisse car le secteur est resté en mode de survie plus longtemps que prévu. L’OMT s’attend à un rebond du tourisme international en 2021 et particulièrement au troisième trimestre. Cependant, 20 % des experts estiment que ce rebond ne pourrait avoir lieu qu’en 2022. Les restrictions de voyage sont considérées comme l’obstacle principal à la reprise du tourisme international, tout comme la lenteur de la disparition du virus et le manque de confiance des voyageurs. Les experts ont également identifié l’absence de réponses coordonnées entre pays pour assurer des protocoles harmonisés et des restrictions en accord global, et la détérioration de l’environnement économique comme des obstacles majeurs à la reprise. Ainsi, au-delà de mesures immédiates de soutien au secteur du tourisme, les pays sont en train de préparer des actions de relance. Ils travaillent notamment à la levée des restrictions de déplacement, au rétablissement de la confiance parmi les voyageurs et à l’adaptation du secteur du tourisme aux réalités futures.

Même avec un retour significatif de l’activité touristique en 2021, la reprise sera lente et un retour aux niveaux de tourisme pré-pandémique pourrait ne pas se produire avant le milieu de la décennie. En effet, l’augmentation du flux de visiteurs pourrait ne pas se traduire par un rebond des dépenses des visiteurs. En tout état de cause, un retour à la normale est très peu probable, et le secteur du tourisme demeurera très différent en 2021 de ce qu’il l’était en 2019.

 

Un rebond plus ou moins rapide

 Certaines destinations sont plus exposées à la crise du tourisme déclenchée par la pandémie, et tout comme les impacts varient d’un endroit à l’autre, la reprise le sera également.

L’ampleur de l’impact économique au niveau de la destination dépend notamment de la nature de l’offre touristique, l’impact des restrictions de voyage sur les flux de visiteurs, la mesure dans laquelle les restrictions coïncident avec les périodes de pointe du tourisme, la vitesse à laquelle l’économie se redresse ou encore la taille du marché touristique national. En outre, les endroits où il y a un manque de diversité économique et une forte dépendance au tourisme pour soutenir les emplois et les entreprises locales sont plus vulnérables.

L’assouplissement des restrictions de voyage et la réouverture des activités touristiques au cours des derniers mois ont profité à certaines destinations plus qu’à d’autres. Cette tendance devrait se poursuivre, car les gouvernements adoptent des approches plus localisées en matière de restrictions de voyage et de mesures d’endiguement. Avec le redémarrage des activités touristiques, les touristes ont préféré visiter des destinations plus éloignées et rurales ainsi que des zones naturelles. Des possibilités sont apparues dans des endroits où le tourisme n’était pas encore bien développé. Enfin, le tourisme intérieur devrait soutenir le secteur à court terme, suivi par le tourisme en provenance des pays limitrophes.

 

Source : https://www.lefrancaisdesaffaires.fr/numerifos/tourisme-hotellerie-restauration/

 

Les destinations les plus touchées

Les destinations dépendantes des marchés internationaux sont les plus exposées, tout comme les destinations urbaines où le tourisme d’affaires et le tourisme MICE en particulier sont importants. Rien de surprenant, étant donné que l’offre touristique dans les villes tend à être basée sur des attractions et des événements culturels et patrimoniaux en salle impliquant un grand nombre de personnes. Ainsi, les premières estimations de l’économie du tourisme prévoient la reprise du tourisme urbain intérieur en 2021, mais la reprise du tourisme urbain international devrait prendre au moins deux ans.

A titre d’exemple, en Italie, on estime qu’environ 30% des hôtels dans des villes comme Rome et Florence ont rouvert, contre 80% sur les zones côtières. En Croatie, la différence de performances touristiques entre les destinations est frappante, avec des nuitées enregistrées dans la ville de Dubrovnik en baisse d’environ 81% par rapport à l’année précédente, contre une baisse moyenne de 65% au niveau national.

Un récent rapport du Centre commun de recherche de la Commission européenne sur les comportements touristiques a également montré de nouvelles préférences pour les destinations à faible densité de touristes et les activités de plein air loin des grandes villes et dans des régions dont l’image est plus sûre en termes de circulation de Covid-19.

 

De nouvelles opportunités

Il est trop tôt pour dire quelles sont les implications à long terme de la crise pour le tourisme, mais il est clair que plus la crise se prolongera, plus les entreprises et les emplois seront perdus, plus les implications seront importantes pour le comportement des voyageurs et plus reconstruire l’économie du tourisme sera difficile. La pandémie pose des défis et déclenche également des possibilités dans le secteur, car de nouvelles opportunités s’ouvrent face à l’adversité.

La crise encourage l’innovation, promeut de nouveaux modèles commerciaux, explore de nouveaux marchés et ouvre de nouvelles destinations. Le changement passe par la mise en place de ces nouveaux modèles commerciaux et de prestations de services liés au contrôle et à la prévention de la pandémie comme par l’utilisation d’outils numériques et de solutions sans contact (l’enregistrement sans contact).

 

Source : https://www.pole-emploi.fr/actualites/le-dossier/tourisme—loisirs—nautisme/tourisme/tour-dhorizon-sur-les-metiers-du.html

 

En outre, cette pandémie est une occasion de mettre en œuvre une reprise verte et un changement significatif dans la durabilité des économies du tourisme. Les décideurs politiques doivent saisir cette occasion pour relancer le tourisme sur une base plus solide, équitable et durable. La crise, et les différents plans de relance mis en place, sont une occasion unique d’évoluer vers des modèles de développement du tourisme plus durables et résistants. Par exemple, les efforts de redressement en Corse, en France, se concentrent sur les valeurs écologiques, tandis que les destinations en Finlande promeuvent et investissent dans la durabilité pour restaurer la demande.

Le tourisme figure en bonne place dans l’agenda politique mondial, et des appels similaires ont été lancés par d’autres institutions internationales, notamment les Nations Unies, la Banque mondiale et l’Organisation mondiale du commerce. Plus récemment, les ministres du tourisme du G20 ont reconnu que le Covid-19 pourrait entraîner un changement de paradigme pour le secteur du voyage et du tourisme, et se sont engagés à continuer à travailler ensemble pour faciliter la reprise et soutenir ceux qui sont le plus touchés par la crise, tout en réaffirmant les engagements pris précédemment lors d’une réunion extraordinaire des ministres du tourisme du G20 le 24 avril 2020 pour apporter un soutien à une reprise durable et inclusive du secteur du tourisme.

Le déclin du tourisme n’est pas toujours malvenu, il existe des preuves anecdotiques que certains habitants de villes ayant connu un sur-tourisme ont retrouvé une vie « normale ». En effet, la baisse de la demande de logements de courte durée de type Airbnb a libéré des appartements pour répondre aux besoins locaux de logement à long terme (Dublin, Paris). Mais même dans certains de ces cas, les habitants voient également disparaître les transports, le commerce de détail, les services de restauration et d’autres services qui dépendaient du tourisme pour être viables et disponibles pour répondre à la demande locale. Si ces destinations passent à côté des recettes du tourisme, cela donne l’occasion de gérer la reprise pour éviter de revenir à une situation d’avant crise qui exerçait une pression sur les infrastructures, l’environnement et les populations locales.

Ainsi, avec les compagnies aériennes (lien de notre dernière newsletter), l’économie du tourisme sera l’un des derniers secteurs de l’économie à reprendre pleinement ses activités de services et à récupérer la demande perdue. Ce secteur est tributaire des voyages et des interactions interpersonnelles visés par les mesures d’endiguement.

 

Analyse technique : l’exemple d’Accor en France

 

Sur ce graphique de la société Accor en base journalière, on observe que le titre a connu une forte baisse entre les mois de février et mars 2020, passant de 39€ par action à 21€ (plus-bas depuis 2012) suite aux effets de la crise sanitaire. Depuis ce creux, les cours sont entrés dans une phase de congestion, supportée par la zone des 21€ (ligne horizontale noire) et endiguée par une droite de résistance baissière (droite rouge). Au début du mois de novembre, le titre reprend des couleurs grâce aux annonces de candidats vaccins contre la Covid19, et vient franchir sa droite de résistance (cercle vert) entrainant le titre à revenir sur la zone des 30€ par action (ligne violette).

Dans cette configuration, tant que notre niveau pivot des 25€ (ligne bleue) ne sera pas franchie, nous privilégions un scénario haussier sur le titre, avec un premier objectif à 35€ (ligne verte), et un second objectif autour des 40€, sur ses niveaux d’avant crise. Alternativement, la cassure de ce niveau pivot conduirait le titre Accor à revenir tester la zone des 21€.

 

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